Piloter un exosquelette par la force de la pensée ? ce n’est plus un rêve grâce à stentrod, un implant développé en australie !
Les exosquelettes ne sont plus une utopie ou presque. S’il fallait se contenter de les voir dans des films de science-fiction jusqu’à une certaine époque, ce système de prothèses supplémentant les fonctions de notre squelette humain tend à devenir une machine que nous rencontreront facilement au quotidien dans un futur proche. Grâce à l’Université de Melbourne, dont une équipe de recherche a mis au point Stentrod un implant neuronal, il sera désormais plus facile de piloter les exosquelettes.
Quelles applications concrètes ?
Principalement destiné à un dessein médical pour les individus jouissant d’un lourd handicap des membres inférieurs, l’exosquelette se veut aussi une source de supplémentation énergétique pour les soldats sur le champ de bataille. Nous nous focaliserons sur l’aspect thérapeutique du système de prothèses cependant.
En effet, l’ère où même les paraplégiques marcheront sur leurs deux pieds plus ou moins comme des personnes normales, n’est plus tellement éloignée. Issu des travaux d’une équipe de recherche de l’Université de Melbourne, le Stentrod est un implant qui apporte une grosse pierre à l’édifice de la communication par la pensée. Ne mesurant que quelques millimètres (30mm), l’implant sert d’interface entre de communication entre les signaux électriques émis par le cerveau et le centre de commande de l’exosquelette. Seul bémol, Stentrod doit impérativement être implanté au sein d’un vaisseau sanguin proche du cortex moteur, ce qui n’est pas toujours des plus agréables.
En dehors de l’aspect médical, d’autres applications sont à l’étude et basées sur ce dispositif, notamment le contrôle par la pensée d’autres appareils outre les exosquelettes, tels que des ordinateurs ou encore des véhicules et des smartphones.
Comment tout cela fonctionne ?
Entouré d’un réseau de fils et capteurs prêts à enregistrer les moindres informations de notre cerveau, le Stentrod transmettra les signaux neuronaux récupérés selon un mode « brut de décoffrage », à un boitier déporté et disposé sur la poitrine. Ce boitier va par la suite interpréter les informations transmises grâce à des algorithmes très complexes. De cette interprétation naîtront des commandes précises pour l’exosquelette.
Encore en phase de tests, les premiers tests cliniques incluant le Stentrod débuteront courant 2017.