L’hiver est doux cette année et cela n’a pas de conséquences que sur les humains, mais aussi sur les animaux notamment les écureuils

Quand on se promène dans la nature ou dans des parcs remplis d’arbres et de pignes de pin, il n’est pas rare de voir un écureuil descendre du tronc ou sauter de branche en branche. Observer un animal dans son espace naturel est toujours un moment fort en émotion. On peut capturer cet instant en prenant des photos comme Vadim Trunov, qui a fait un travail très amusant avec eux.

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Crédit photo: Vadin Trudov

Ces petits êtres aux reflets roux sont dotés d’une grande agilité quand il s’agit de se déplacer sur le sol ou dans les arbres. Mais leur rapidité risque d’être mis à mal cette année à cause du réchauffement climatique. Les températures, plus hautes que la moyenne cet hiver, ont eu une conséquence sur l’évolution habituelle de la nature à cette période.

Le cycle de la nature perturbé

Des arbres en fleurs, des fruits qui poussent, des montées de sève, les insectes qui pollinisent… autant de paramètres qui montrent que le mois de décembre et de janvier ne sont pas aussi froids que les autres années. Certains animaux qui normalement devraient être en train de dormir à cette saison sont bien réveillés et continuent de manger comme si l’hiver n’était pas encore arrivé.

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Des écureuils obèses

Même si contrairement à la marmotte il ne connaît pas de phase d’hibernation, l’écureuil est victime du réchauffement climatique. C’est un omnivore qui se nourrit d’aliments différents selon les saisons. En été, ils mangent des baies, des fleurs, des fruits ou même des œufs. L’automne, l’écureuil profite encore un peu de la chaleur pour constituer des réserves en enterrant des glands, noisettes, ou noix qu’il trouve dans les arbres. Il stocke également des champignons.

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Quand l’hiver arrive, son activité ralentit. Il se sert alors de ses ressources en nourriture pour s’alimenter. Mais cette année, le froid n’est pas au rendez-vous.

« Si vous êtes un animal qui doit parvenir à passer l’hiver avec pas ou peu de nourriture, vous cherchez à faire des réserves autant que faire se peut. » David Sugarman, chercheur au centre scientifique d’Ontario. Le mode de fonctionnement de ces animaux s’en trouve donc modifié. Le rongeur continue de manger alors qu’il devrait en ce début d’année se servir de ses réserves et maigrir naturellement en perdant la graisse qu’il a accumulée.

Crédit photos : Le Bonbon

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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