Vendues sur un marché en Papouasie Nouvelle Guinée, où leur pêche est légale, un homme a acheté deux tortues marines pour les remettre en liberté dans l’océan.
Arrachées de l’océan pour être vendues sur un étal de marché pour finir dans une assiette, deux tortues de mer en Papouasie Nouvelle Guinée ont été confrontées à une mort presque certaine. Mais grâce à la compassion d’un homme, elles ont retrouvé leur chemin vers l’océan.
Pour un peu moins de 40 euros, Arron Culling et un collègue de travail ont acheté la liberté des tortues, partageant plus tard les photos de l’opération de sauvetage improvisée sur les réseaux sociaux.
Crédit photo: Facebook – Arron Culling
« Trouvées sur le marché local, » a écrit Arron Culling sur un post Facebook jeudi dernier, repéré par le site The Dodo. « Je les ai eu pour quelques billets, conduit 5 km, et les ai laissées partir. » Selon lui, ce ne sont pas les premières tortues que les deux hommes remettent en liberté. Lui et son collègue ont déjà acheté et libéré environ 10 tortues de mer.
Bien que six des sept espèces de tortues marines du monde sont classées comme menacées ou vulnérables, la pêche des tortues marines reste légale dans une grande partie du monde. Cela comprend la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’Australie et le Mexique, où les communautés côtières pêchent les tortues pour leur viande et leur carapaces. Elles sont menacées à tous les stades de leur vie. Elles pondent sur des plages qui sont menacées en raison de l’aménagement des côtes, de l’exploitation du sable et y subissent l’impact de prédateurs introduits. Les œufs et les jeunes sont menacés par la pollution et la prédation; les hommes récoltent les œufs pour s’en nourrir en de nombreux endroits. En mer, les tortues marines sont confrontées non seulement à la pêche mais aussi à l’enchevêtrement dans des débris marins en passant par les collisions avec les bateaux.
Crédit photo: Facebook – Arron Culling
Selon une estimation récente, plus de 42.000 tortues de mer sont légalement tuées chaque année, bien qu’on estime que des centaines de milliers d’autres meurent après avoir été prises dans les filets de pêcheurs commerciaux ciblant d’autres animaux.
Crédit photo: Facebook – Arron Culling
Crédit photo: Facebook – Arron Culling