Hazmat Surfing: ces photos prédisent un futur sombre et toxique pour nos océans
Le photographe Michael Dyrland, à travers sa série Hazmat Surfing et son récit, promet un triste avenir pour nos océans. Dans un article paru sur le site Feature Shoot, il raconte l’expérience qu’il a vécu l’an dernier en rendant visite à l’un de ses amis à Los Angeles :
« J’étais vraiment impatient de faire ce voyage parce que je voulais en profiter au maximum et m’essayer au surf. Une nuit, il a commencé à pleuvoir très fort et étant de Bellingham (dans l’Etat de Washington, ndlr), je suis habitué à la pluie et n’ai pas hésité une seule seconde. Quand je me suis réveillé le lendemain matin, j’ai demandé à mon ami quand nous pourrions sortir et il a dit: « t’es fou ? Personne ne va dans l’eau après la pluie. Tu pourrais attraper un staphylocoque doré, l’hépatite C, un virus, une infection respiratoire, etc… » J’étais choqué. Parce qu’il ne pleut que très rarement à Los Angeles, les eaux usées, les ordures, le pétrole, et la merde (littéralement, les matières fécales humaines) s’écoulent en bas des rues, puis dans le sable et l’océan. Pendant une tempête de pluie typique, quelques 38 milliards de litres d’eaux de pluie pénètrent dans l’océan. »
À son retour à Bellingham, Michael Dyrland n’a cessé de repenser au fait de n’avoir pu surfer pendant qu’il était là-bas. L’incapacité à entrer dans l’eau pendant trois jours l’avait rendu fou, et il décidait donc de sensibiliser sur la diminution de la qualité de l’eau de nos océans. Il a donc eu l’idée de cette séance photo et l’a appelé « Hazmat Surfing », en référence à la combinaison Hazmat. Selon lui, si nous continuons à polluer autant que nous le faisons actuellement, dans 25 ans, les gens devront enfiler une combinaison Hazmat pour aller faire du surf afin de se protéger contre tous les contaminants et la pollution dans l’océan.
N’avez-vous jamais entendu parler de l’île poubelle ?
Photos: Dyrland Productions