Le niveau des océans et le réchauffement de la surface de la planète a atteint des records en 2014.
Quand un élément dérape sur Terre, c’est tous les climats et tout le système climatique qui est remis en cause. Avec la fonte accélérée des glaciers, les tempêtes tropicales et le réchauffement à la fois des terres et des mers, le phénomène devient inarrêtable. Un rapport sur le climat publié dans le « Bulletin of the American Meteorological Society » basé sur le travail de 413 scientifiques dans 58 pays vient étayer cette thèse.
Thomas Karl, directeur du « National Oceanic and Atmospheric Administration » qui a activement participé à la publication du document explique: « Ce rapport représente les données collectées par des centaines de scientifiques et nous aide à comprendre ce qu’il s’est passé en 2014. »
Le panel d’indicateurs dont nous disposons nous montre que le climat est en train de changer, pas seulement au niveau des températures mais au niveau des océans et de l’atmosphère également.
D’après ce rapport, même si nous réduisions immédiatement nos émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement des océans continuerait encore pendant des centaines voire des milliers d’années. Il semblerait que nous aurions passé le point de non-retour au stade actuel.
La température globale de la planète a atteint des records en 2014. Plus de 20 pays en Europe ont déclaré avoir atteint des records de température et un nouveau record a été atteint pour le continent africain dans son entier. Quelques pays ont connu des températures moins élevées que la moyenne comme les Etats-Unis, certaines parties du Canada ou d’Asie Centrale mais la température moyenne totale, elle, explose.
Evolution de la température moyenne des océans
La moyenne des températures à la surface des océans a aussi atteint un record. Les océans ont la capacité de stocker et de relacher de la chaleur pour se stabiliser et c’est un facteur clé pour avoir un climat moyen vivable sur Terre. A mesure que les océans se réchauffent, ils contribuent à la fonte des glaciers, l’augmentation du niveau de la mer et l’augmentation des cyclones.
Le nouveau rapport pointe du doigt ce phénomène et le déclare dorénavant inarrêtable.
Augmentation du niveau de la mer avec le temps
La montée des eaux n’affecte pas tous les pays et toutes les zones de la planète de la même façon car cette hausse n’est pas uniformément répartie à la surface de la planète. On estime cependant que 60% de la population mondiale vit dans des zones côtières, zones qui seront à l’avenir les plus touchées non seulement par la montée des eaux mais aussi par tous les phénomènes climatiques qui seront engendrés par ce réchauffement.
Un rapport de plus qui confirme le peu de marge de manœuvre qu’il nous reste pour conserver une planète habitable. A voir maintenant ce qui peut être fait pour limiter les futurs effets du réchauffement qui semblent déjà inévitables.
Sources: IFLscience
Des records de température en 2014? Absolument faux. Voir sur le site lecolocritique, onglet « cercle des sceptiques », onglet Pierre Beslu, document: « 2014, année catastrophique? ».
L’information a été confirmée par de nombreuses agences météorologiques du monde entier en ce début d’année : http://www.toolito.com/bio/2014-annee-plus-chaude-enregistree-terre/
Cette fameuse nouvelle « étude », c’est du tripatouillage de données et de l’enfumage, car le fait qu’il n’y a plus de RC depuis près de 19 ans, cela commence à se savoir et cela démolit les thèses du GIEC, hypothétiques et jamais prouvées. Il fallait donc tenter de sauver le pauvre soldat GIEC.
La réfutation de cette étude foireuse a été démontrée, par exemple, par la climatologue US Judith Curry.
http://judithcurry.com/2015/06/04/has-noaa-busted-the-pause-in-global-warming/