L’heure est venue de prendre conscience que notre survie est grandement menacée, l’éducation des populations est primordiale. Il est temps de dire non à la désinformation ! Nombreux sont les français qui commencent à se questionner sur la qualité des produits dans leurs assiettes. Après de multiples débats sur la viande des supermarchés ainsi que les additifs, colorants, graisses et sucres rajoutés dans nos plats préparés, de plus en plus de personnes se dirigent vers le BIO.
On cherche à comprendre l’industrie alimentaire
Mais se renseigner provoque un réel bouleversement dans nos esprits.
Les PDG des grandes chaines de distribution atténuent cet impact en nous faisant entrevoir leur participation à la sauvegarde de la planète. Leurs films publicitaires sont idylliques, de beaux paysages, des animaux en plein air, bien traités… illusion totale !
Les sociétés agroalimentaires sont responsables de l’état de notre planète, elles mettent sur le marché des marchandises qui polluent. Tout cela pour générer des bénéfices avec un objectif de croissance à n’importe quel prix. Pareille stratégie ne laisse guère de place à la responsabilité sociale et à la protection de l’environnement.
Le commerce reporte purement et simplement la responsabilité sur le consommateur. En fait ce serait à la sphère politique de résoudre le problème !
La population et la consommation doivent égaler la capacité de production de la planète. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas, nous mangeons littéralement la planète. Nous utilisons 1/3 de la surface de la terre, pour produire de la nourriture. Vers 2050, nous aurons besoin du double de nourriture.
Crédit photo: Pixabay – Trealon
Mais qu’en est-il en réalité ? Savons-nous réellement ce qui se trouve dans nos assiettes ?
Manger sain demande une forte réflexion. Les légumes sont contaminés par les pesticides se trouvant dans la terre et la qualité de la viande dans les supermarchés laisse à désirer.
Et pour ceux qui pensent que manger du poisson est plus « sain » que des animaux de la terre ferme, rappelez-vous combien de déchets irrécupérables et de sédiments contaminés sont déversés dans nos océans.
Ces chalutiers couplés avec notre envie grandissant pour les poissons vident les océans de la vie marine avec un rythme alarmant ! Les défendeurs de l’environnement considèrent qu’environ 40% de la pêche annuelle mondiale est ainsi gâchée.
La récente apparition de l’algue « Pfiesteria », un micro-organisme 1000 fois plus nocif que le cyanure menace les animaux marins et les humains. C’est une des pires apparitions depuis de nombreuses années (elle est classé niveau 3, Ebola au niveau 4 et le sida au niveau 2).
La mutation de cet organisme est une conséquence directe de notre consommation de masse d’animaux. Leurs déchets font leurs routes jusqu’aux océans et aux systèmes de distribution d’eau, contaminant les animaux qui y vivent ainsi que ceux qui s’y nourrissent.
Le traitement des animaux face à la demande croissante de la population
Crédit photo: Wikimedia – C. Ortiz Rojas
Les Humains cohabitent sur la Terre avec de nombreuses espèces. Cependant, ceux qui ont du pouvoir exploitent ceux qui n’en ont pas, le « racisme » chez les hommes et le « spécisme » pour les animaux.
Beaucoup d’animaux comprennent le monde dans lequel ils vivent sinon ils ne pourraient pas survivre. Certes ils n’ont pas tous les désirs que nous avons et ne perçoivent pas ce que nous percevons, mais nombreuses sont les similitudes: les désirs d’eau, de nourriture, de compagnie, de toit mais aussi de liberté de mouvement et d’évitement de la douleur. Malgré ce que l’on pense se sont des êtres conscients, ce sont juste d’autres nations qui méritent d’être respectées.
« Dans leurs comportements envers des créatures, tous les hommes étaient des nazis » Isaac Bashevis Singer
Plus de 10.000 fois par minutes, plus de 6 milliards de fois par an, rien que pour les USA, les prétendus animaux de boucherie sont littéralement vidés de leur vie. Ayant le pouvoir, les humains décident quand ces animaux vont mourir, ou ils vont mourir et comment ils vont mourir.
Très peu de gens ont déjà visité un abattoir et les films sur les abattoirs sont peu populaires à la télévision. La population espère que la viande achetée provient d’animaux morts sans souffrance, mais elle ne souhaite pas vraiment le savoir.
Et pourtant ceux qui par leurs achats, requièrent l’abattage des animaux, ne devraient pas être protégés de la réalité, ni d’aucun aspect de la production de la viande qu’ils achètent !
Alors d’où vient notre nourriture ?
Les animaux sont marqués, décornés sans anesthésie, transportés les uns sur les autres dans des camions (chaleur, gel, fatigue, traumatisme, et conditions insalubres) tuant plusieurs d’entre eux sur la route des abattoirs. Mais aussi électrocutés, égorgés et soumis à l’ébullition encore vivant puis pelés.
Les vaches laitières meurent d’épuisement, enchaînées sans exercices, on utilise des pesticides et des antibiotiques afin d’augmenter leur production de lait. Leur durée de vie est passée de 20 à 4 ans durant ces dix dernières années. Leur viande est alors utilisée pour les restaurants fast-food.
C’est pourquoi il est nécessaire de prendre conscience du traitement de certaines espèces pour la production de masse. Apprenons à lire les étiquettes alimentaires, et à choisir des produits de qualité.
« Les gouvernements n’ont pas de conscience » Albert Camus
La viande va prendre de moins en moins de place dans nos assiettes et cela en faveur d’une viande de qualité. La consommation de la viande s’est multipliée par 4 ces dernières années, celle-ci atteint les 88 kg annuels en moyenne.
Le bio s’invite dans nos assiettes, nous garantissant un concentré de bons nutriments, vitamines et sels minéraux. Tous les signes sont donc au rendez-vous pour deviner le changement qui nous attend !
L’homme est un être qui a le pouvoir de décider si sa vie sur Terre sera constructrice ou destructrice. Soyons des consommateurs responsables, réfléchissons à ce que nous achetons !
Nous avons tous le pouvoir de changer, alors qu’est ce qu’on attend ?
Crédit photo principale : Pixabay – ejaugsburg
Merci pour cet article ! Les gens n’ont que trop peu conscience des dégâts que la surconsommation créée sur l’environnement, je trouve ça malheureuse car il est question du monde dans lequel on vit et qu’on va laisser aux générations futures…
Il faut aussi sensibiliser au fait que le bio n’est pas que de la nourriture, c’est aussi des matières, des vêtements… Un mode de vie dans son ensemble.