Régime flexitarien : une manière plus saine de s’alimenter
Être flexitarien, c’est être à mi-chemin entre le carnivorisme et le végétarisme. Cela consiste à réduire sa consommation de viandes animales au profit des fruits, légumes et céréales, mais aussi à diminuer ses apports caloriques pour détoxifier son organisme, affiner sa silhouette et améliorer sa santé. Manger moins de viande, c’est aussi contribuer à préserver l’environnement !
Comment ça marche ?
Si vous êtes sensible à la cause animale, ce régime est fait pour vous ! C’est un bon compromis pour ceux qui souhaitent apporter leur contribution sans pour autant se convertir au végétarisme.
En effet, contrairement au végétarien, le « flexitarien » s’accorde le droit de manger occasionnellement du poisson ou de la viande. Pour éviter les carences, on remplace bon nombre de protéines animales par des protéines végétales que l’on retrouve notamment dans :
- les légumineuses (haricots, lentilles, pois…)
- les fruits secs oléagineux (noix, noisettes, amandes, etc.)
- le soja (tofu, fèves…).
En termes d’avantages santé, les végétaux engendrent moins de problèmes cardiaques et d’hypertension artérielle car ils sont plus sains et beaucoup moins marqués de carbone que la viande ou le poisson.
On trouvera aussi une source de protéines dans les œufs, le fromage, le lait et les yaourts (surtout le fromage à la grecque).
Par contre, exit les plats préparés souvent trop gras, trop salés ou trop sucrés ! De même, on préférera privilégier une certaine qualité d’aliments : fruits et légumes bio ou cultivés soi-même, viandes provenant de sources éthiques (agriculture bio, Label rouge), etc.
Idéalement, il est aussi intéressant d’opter pour des aliments à indice glycémique bas qui stabilisent la glycémie et limitent le stockage des graisses. Si vous visez une perte de poids, le nombre de calories consommées quotidiennement sera revu à la baisse (entre 1700 et 1900 maximum).
Et comme l’alimentation et le sport vont de pair pour être en bonne santé, n’hésitez pas à vous bouger !
La dynamique flexitarienne aide à la préservation de l’environnement
Au niveau mondial, 70% des protéines consommées sont d’origine animale, et dans les pays développés elle est très excessive. A titre d’exemple, un français mange en moyenne 92,5 kg de viande par an, soit plus de 250g par jour. Un coût énorme pour l’environnement :
- réchauffement climatique : l’élevage du bétail crée beaucoup de gaz à effet de serre (transport du bétail, de sa nourriture, etc.)
- pollution de l’atmosphère
- pollution des milieux aquatiques
- consommation importante d’eau et d’énergie
- perte de la biodiversité
- dégradation des terres : l’élevage animal entraîne déforestation, désertification, pollution et érosion des sols ou encore destruction des milieux naturels
- etc…
Un bon équilibre entre notions de plaisir et principes de raison
Réduire sa part de protéines animales a donc un sensible impact sur notre planète, permet d’améliorer considérablement son hygiène de vie et réduit les risques de maladies dus à notre alimentation moderne (obésité, maladies cardiovasculaires…).
Riche en vitamines, fibres et nutriments, cette alimentation est équilibrée et permet en outre d’éviter les carences liées à un régime végétarien. Idéale pour perdre quelques kilos, elle peut aussi représenter un mode de vie à part entière ! En bonus, cette dynamique est bonne pour notre portefeuille, les protéines végétales coûtant généralement moins cher que le poisson ou la viande.
Crédit photos principales : markusspiske (Pixabay) et LWY (Wikimedia)