EN BREF
  • 🌍 Le Royaume-Uni a mis fin à l’utilisation des centrales à charbon, symbolisant une transition vers des énergies plus vertes.
  • ⚡ Les énergies renouvelables ont progressé mondialement, avec la Chine en tête grâce à ses investissements massifs dans le solaire.
  • 👥 Plusieurs éléments naturels, comme les monts en Nouvelle-Zélande, ont obtenu un statut de personne légale pour mieux assurer leur protection.
  • 🐟 Les Açores ont créé une vaste aire marine protégée, interdisant la pêche et l’extraction minière pour préserver la biodiversité.

Alors que l’année 2024 a été marquée par des événements climatiques alarmants, comme le dépassement continu du seuil de 1,5°C de réchauffement global et des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes, il est crucial de ne pas perdre de vue les avancées positives pour notre planète. Bien que souvent éclipsées par les mauvaises nouvelles, certaines initiatives et résultats méritent d’être célébrés. Ces avancées, bien que modestes face à l’ampleur des défis, montrent que des efforts concrets sont en cours pour protéger notre environnement. De la transition énergétique aux droits reconnus à des éléments de la nature, en passant par la protection de la biodiversité, ces histoires de succès offrent de l’espoir et un rappel que l’action collective peut conduire à des changements significatifs.

Le Royaume-Uni tourne la page des centrales à charbon

En 2024, le Royaume-Uni a marqué un tournant historique en mettant fin à l’utilisation des centrales à charbon pour produire de l’électricité. Cette décision s’inscrit dans une volonté de réduire la dépendance aux énergies fossiles et de favoriser les énergies renouvelables. Le 30 septembre, la centrale de Ratcliffe-on-Soar a cessé ses opérations, symbolisant la fin d’une ère pour le pays. Désormais, des projets de reconversion de ces sites, comme leur transformation en espaces de stockage pour batteries électriques, sont à l’étude.

C’est un pas significatif vers la décarbonisation du secteur énergétique britannique, et cela envoie un message fort à d’autres nations qui hésitent encore à s’engager pleinement dans la transition énergétique. En France, bien que deux centrales thermiques continuent de fonctionner de manière sporadique pendant l’hiver, des efforts de reconversion, comme le passage à la biomasse à Saint-Avold, sont également en cours.

Les implications de ces décisions vont bien au-delà de la simple réduction des émissions de CO2. Elles représentent un changement de paradigme où les énergies renouvelables prennent le pas sur les sources traditionnelles. Cela nécessite des investissements significatifs, mais les bénéfices environnementaux et économiques à long terme pourraient bien en valoir la peine. Cette transition offre également de nouvelles opportunités de développement technologique et d’emplois dans les secteurs verts. En fin de compte, le Royaume-Uni montre qu’il est possible de se libérer des énergies fossiles, inspirant ainsi d’autres pays à suivre cet exemple novateur.

Les énergies renouvelables gagnent du terrain

En 2024, les énergies renouvelables ont connu une croissance sans précédent à l’échelle mondiale. Aux États-Unis, par exemple, la production d’énergie éolienne a dépassé celle de l’énergie thermique à base de charbon pour la première fois en avril. Cela marque une étape importante dans la transition énergétique américaine, souvent perçue comme dépendante des combustibles fossiles.

L’Agence internationale de l’énergie (IEA) prévoit une multiplication par 2,7 des capacités en énergie renouvelable d’ici 2030, une prédiction qui souligne l’ampleur des investissements et des politiques favorables dans ce secteur. La Chine, en particulier, joue un rôle crucial dans cette expansion. Bien que ses motivations soient davantage économiques qu’écologiques, Pékin a massivement investi dans l’énergie solaire, prévoyant de produire la moitié des capacités mondiales d’énergie renouvelable d’ici 2030.

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Ces avancées illustrent une tendance globale vers une utilisation accrue des énergies propres. Elles signalent également une reconnaissance croissante des avantages économiques et environnementaux des énergies renouvelables. Les pays qui investissent dans ces technologies non seulement réduisent leur impact carbone, mais créent également des emplois et stimulent l’innovation.

Les défis restent nombreux, notamment en termes de stockage d’énergie et de gestion des réseaux, mais les progrès réalisés en 2024 montrent que le changement est possible. Les énergies renouvelables offrent une solution viable aux crises énergétiques et climatiques actuelles. En investissant dans ces technologies, les nations peuvent espérer un avenir où la production d’énergie est non seulement durable, mais aussi résiliente face aux fluctuations des marchés des combustibles fossiles.

La nature obtient des droits légaux

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Une des avancées les plus remarquables de 2024 est sans doute la reconnaissance des droits légaux pour certains éléments naturels. En Nouvelle-Zélande, les monts Te Papakura o Taranaki ont été déclarés personnes légales, une décision qui confère à ces montagnes des droits juridiques pour leur protection. De même, au Brésil, les vagues de Linhares ainsi que les baleines et dauphins de la région ont obtenu un statut similaire.

Cette reconnaissance légale permet d’assurer une protection plus efficace de ces éléments naturels, en leur accordant des droits qui doivent être respectés par les lois nationales et internationales. Cela représente une avancée majeure dans la manière dont les sociétés conçoivent la relation entre les humains et leur environnement. En accordant des droits à la nature, on reconnaît son importance intrinsèque et on ouvre la voie à de nouvelles formes de gouvernance environnementale.

Bien que symboliques, ces décisions ont des implications concrètes. Elles peuvent influencer la législation sur l’exploitation des ressources naturelles et encourager des pratiques plus durables. Elles offrent également un cadre juridique pour contester des actions nuisibles à l’environnement, renforçant ainsi les efforts de conservation.

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En ce sens, 2024 pourrait être l’année où la nature commence à être vue non seulement comme une ressource à exploiter, mais comme une entité digne de respect et de protection. Cette évolution dans la pensée juridique et écologique constitue un changement fondamental qui pourrait transformer les politiques environnementales dans les années à venir.

Création de nouvelles aires marines protégées

Les Açores ont pris une initiative audacieuse en 2024 en créant une nouvelle Aire marine protégée (AMP) autour de leur archipel. Cette zone, couvrant 287 000 km², est désormais interdite à la pêche et à toute extraction minière, protégeant ainsi une riche biodiversité marine, incluant neuf cheminées hydrothermales, 28 espèces de mammifères marins et 560 espèces de poissons.

Les AMPs sont essentielles pour la conservation des écosystèmes marins et la protection des espèces menacées. Elles servent de refuges où la vie marine peut prospérer sans l’interférence humaine. Les Açores, en établissant cette AMP, montrent un engagement fort envers la préservation marine, ce qui pourrait inspirer d’autres régions à adopter des mesures similaires.

La protection de ces zones est cruciale pour la santé de nos océans, qui jouent un rôle vital dans la régulation du climat mondial et la fourniture de ressources alimentaires et économiques. En interdisant les activités extractives, les Açores protègent non seulement la biodiversité, mais aussi les moyens de subsistance des communautés locales qui dépendent d’une mer saine.

Cette initiative s’inscrit dans un mouvement plus large visant à accroître la superficie des océans protégés à l’échelle mondiale. En 2024, elle illustre un engagement croissant envers la conservation marine, essentiel pour faire face aux menaces posées par la surpêche, le changement climatique et la pollution. Les efforts des Açores et d’autres régions démontrent qu’il est possible de concilier développement économique et protection de l’environnement.

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Initiatives locales pour la biodiversité

Les initiatives locales peuvent avoir des impacts significatifs sur la biodiversité, comme le montrent plusieurs projets réussis en 2024. Au Kazakhstan, le programme Altyn Dala a permis de sauver l’antilope saïga, une espèce autrefois au bord de l’extinction. Grâce à des efforts de conservation concertés, la population de cette espèce est passée de 20 000 en 2003 à 2,86 millions d’individus aujourd’hui.

En Californie, l’engagement des peuples autochtones, notamment la tribu Yurok, a joué un rôle crucial dans la protection des écosystèmes locaux. Ces communautés ont milité pour la destruction d’un barrage sur la rivière Klamath, ce qui a favorisé le retour des saumons dans les eaux de Californie et de l’Oregon. De plus, elles travaillent activement à la réintroduction du Condor de Californie, une espèce qui avait presque disparu.

Ces initiatives montrent que les actions locales peuvent avoir un impact global. Elles soulignent l’importance d’impliquer les communautés locales dans la gestion et la conservation de la biodiversité. Les connaissances traditionnelles et l’attachement aux terres ancestrales peuvent être des atouts précieux dans la lutte pour la préservation de l’environnement.

En 2024, ces efforts ont démontré leur efficacité, prouvant qu’il est possible de renverser la tendance de la perte de biodiversité. En soutenant des projets locaux et en reconnaissant le rôle des communautés autochtones, nous pouvons espérer un avenir où la nature et les humains coexistent harmonieusement.

Alors que l’année 2024 touche à sa fin, ces exemples de succès soulignent l’importance de continuer à investir dans des solutions durables et innovantes. Bien que les défis climatiques et environnementaux soient immenses, les efforts décrits ici montrent que le changement est possible. Quelle sera la prochaine avancée significative pour notre planète ?

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

4 commentaires
  1. jeanévolution0 le

    Je suis sceptique quant à l’impact réel de ces mesures… on dirait des gouttes d’eau dans un océan de problèmes.

  2. Auréliepouvoir le

    Bravo pour ces avancées, mais que fait-on pour les pays qui n’ont pas les moyens d’investir dans les énergies renouvelables ?

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