Un innovant projet mené par l’Université de Surrey envisage d’utiliser des cerfs-volants robotisés et autonomes, gonflés à l’hélium, pour mesurer avec précision les émissions de gaz à effet de serre.
La lutte contre les gaz à effet de serre grâce à la technologie
Les systèmes de traitement des eaux usées et la culture du riz génèrent une variété de gaz à effet de serre (GES), tels que le méthane et l’oxyde nitreux, qui ont à court terme un potentiel de réchauffement plus élevé que le dioxyde de carbone. La localisation précise et la quantification de ces GES s’avèrent indispensables pour lutter contre leur libération, garantir le respect des objectifs de réduction et, au final, atténuer le changement climatique. Toutefois, les projets visant à surveiller ces émissions de manière précise et économique se font rares.
Un projet ambitieux d’envergure universitaire
Un récent projet mené par l’Université de Surrey entend changer la donne en développant de nouveaux capteurs de gaz sans fil et légers. Ces capteurs, attachés à des cerfs-volants à l’hélium contrôlés par des robots autonomes, permettront de surveiller l’intensité et l’origine des émissions de gaz.
L’équipe de recherche comprendra plusieurs départements de l’université, dont la dynamique des fluides et la robotique, et exploitera des compétences comme celle de l’analyse des données. Les capteurs seront fabriqués par Surrey Sensors, une entreprise issue de l’université, tandis que le fournisseur de ballons à l’hélium sera Allsopp Helikites. La technologie sera appliquée et mise à l’essai à différents endroits comme les stations de traitement des eaux de Thames Water et les rizières en Espagne.
Un projet financé et soutenu par plusieurs institutions
Le travail compte sur un financement de 620 000 £ (environ 719 000 €) grâce à une subvention qui est l’un des 13 projets financés au plan national par un investissement de 12 millions de livres sterling (environ 13,9 millions d’euros) du Conseil de recherche en environnement naturel du Royaume-Uni, du Département de l’environnement et des affaires rurales (Defra) et Innovate UK. Le but de ce financement est de soutenir l’Objectif de développement durable 13 des Nations Unies – l’action pour le climat.
L’engagement contre les émissions de méthane est le sujet de plusieurs innovations récemment repérées par VivreDemain, parmi lesquelles un complément alimentaire à base d’algues destiné à réduire les émissions de méthane du bétail et des méthodes plus durables pour la culture du riz.
Pour plus d’informations sur ce projet unique, n’hésitez pas à visiter le site de l’Université de Surrey. Face à ces avancées technologiques, jusqu’où pensez-vous que nous pourrons aller dans la mesure et la lutte contre les GES ?
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