La Grèce, avec sa large exposition au soleil, se positionne comme un marché attrayant pour les investissements dans la production d’énergie solaire. De plus, grâce à l’amélioration constante de l’efficacité des composants photovoltaïques et la politique de subventions de l’Union européenne en faveur des énergies renouvelables, le secteur de l’énergie solaire offre des retours sur investissement alléchants, atteignant jusqu’à 8% à 10%. Autant d’arguments qui ont poussé Didier Maurin, le fondateur du cabinet DCT (ex Didier Maurin Finance – DMF), à rédiger cette semaine une tribune dans Le Figaro invitant les investisseurs à se tourner vers la production d’énergie solaire en Grèce.
Un contexte géopolitique perturbé
Didier Maurin souligne dans sa tribune que le climat géopolitique actuel, marqué par la guerre en Ukraine, illustre la dépendance de l’Europe à l’égard de l’approvisionnement énergétique russe. La Russie joue un rôle prépondérant dans le paysage énergétique mondial, en particulier dans le Vieux Continent, où les combustibles fossiles représentent 70% de la consommation totale d’énergie, avec le gaz et le pétrole en tête (respectivement 22 et 43%). Cette dépendance expose l’Europe à des risques d’approvisionnement et souligne la nécessité de diversifier ses sources d’énergie.
« L’électricité, qui représente approximativement 22% de la consommation d’énergie, est également générée en grande partie à partir de combustibles fossiles, principalement de gaz et de charbon. Ces dernières années, la consommation de gaz a augmenté ; le gaz étant considéré comme une transition énergétique plus propre que le pétrole ou le charbon et plus acceptable par la population que d’autres sources d’énergie telle que le nucléaire », indique le fondateur du cabinet DCT (anciennement Didier Maurin Finance, DMF).
La volonté de décarbonisation
Face à ces enjeux, l’Union européenne (UE) s’est engagée à décarboner sa production d’énergie et à réduire sa dépendance aux énergies fossiles. C’est la raison pour laquelle les pays membres de l’UE adoptent des politiques visant à promouvoir les énergies renouvelables et à encourager les investissements dans ce secteur.
Didier Maurin précise que L’UE mise aussi et surtout sur des subventions pour inciter les entreprises et les particuliers à investir dans les énergies propres, considérées comme cruciales pour des raisons environnementales et économiques. En clair, l’objectif ici est de stimuler la croissance verte.
L’énergie solaire : une solution économique et écologique
L’énergie solaire se démarque comme une solution rentable et respectueuse de l’environnement. Les avancées technologiques ont considérablement réduit le coût des panneaux solaires, rendant l’énergie solaire plus compétitive par rapport aux combustibles fossiles. Et l’avenir est prometteur avec les villes intelligentes et les futurs véhicules solaires en plein essor. Ces innovations consomment beaucoup d’électricité alors même que la planète souffre d’un manque d’énergie.
De plus, les progrès dans le stockage de l’énergie permettent de pallier l’intermittence de la production solaire, assurant ainsi une alimentation électrique stable. « Les nouvelles batteries ne cessent d’augmenter leur capacité de stockage tout en coûtant de moins en moins cher. […] En ce qui concerne les appareils électroniques, plus ils sont performants et récents, plus ces derniers coûtent cher. Mais, avec la rapidité des avancées technologiques, les anciens modèles sont plus rapidement délaissés au profit des nouveaux modèles, ce qui provoque par conséquent une baisse de leur prix », indique Didier Maurin.
Didier Maurin prône l’opportunité grecque
C’est pour toutes ces raisons que le signataire de la tribune invite les investisseurs à se positionner sur le marché de la production solaire. Mais pas n’importe où. La Grèce semble en effet être le territoire idéal en raison de son ensoleillement généreux. Le pays bénéficie également d’un avantage supplémentaire grâce aux subventions de l’Union européenne (UE) destinées à la relance de son économie après une longue période de crises. Ces appuis financiers créent un environnement propice aux investissements dans l’énergie solaire grecque.
Aussi, comme l’exploitation de panneaux solaires est considérée comme favorable à l’environnement, les subventions versées par l’UE sont plus importantes. « Par conséquent, un investissement d’un million d’euros peut générer jusqu’à quatre millions de subventions. En sachant qu’un banquier prête souvent cinq millions supplémentaires tout en nantissant l’ensemble valant dix millions, et que le crédit est remboursé par l’électricité produite par l’ensemble de l’exploitation, même si, bien sûr, tout investissement, quel qu’il soit, représente toujours un risque. Le retour sur investissement est de l’ordre de 8% à 10% par an, à savoir entre 800 000 € et un million d’euros pour ce type d’exploitation », poursuit le fondateur de DCT.
Maximiser les retours sur investissement
En Grèce, les licences pour le stockage de l’énergie sont en cours de délivrance. Cela offre une opportunité d’investissement encore plus prometteuse, dans la mesure où la possibilité de combiner la production d’énergie solaire avec le stockage permet d’optimiser les retours sur investissement. Ceux qui privilégient la Grèce et le solaire pour engager des fonds profitent donc d’un effet de levier et de taux de de risque plus faibles.
Enfin, les investisseurs peuvent réaliser des rendements annuels allant de 13% à 14% en signant des contrats à long terme (20 ans en moyenne) avec l’équivalent de l’Office fédéral de l’énergie ou d’EDF en Grèce.