Dans le cadre de son Plan Climat, la ville de Paris entend bien poursuivre sa transition écologique et plus particulièrement le développement des énergies renouvelables. En 2021, la capitale devrait ainsi s’équiper de dix nouvelles centrales solaires.
Vous souhaitez faire installer des panneaux solaires photovoltaïques chez vous ? Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Europe-energie.com. L’occasion également de se pencher sur les dernières avancées du Plan Climat de la ville de Paris, qui prévoit d’ici la fin de l’année 2021, l’installation de dix nouvelles centrales solaires, sur une surface totale de 3 466 m2.
Plus concrètement, à travers ce projet, la capitale sera en capacité de produire 617 000 KWh/an, équivalent à l’alimentation de 244 foyers. Parmi les sites concernés, figurent notamment des écoles à l’instar de l’École Triolet (13e), du Centre scolaire Anthoine (15e), de l’École Lamoricière (12e), ou encore de l’École Parmentier (10e). Les HLM sont également concernés, comme le HLM Nativité (12e), le HLM Panoyaux (20e), ou le HLM Evangile (18e).
De premières centrales en 2019
Pour rappel, les premières centrales solaires de la capitale ont vu le jour à l’automne 2019, pour une durée de 20 ans. Actuellement, quatre sites parisiens fournissent au réseau public une énergie renouvelable et locale. Ces panneaux, représentant 753m2, peuvent produire 127000KWh/an, ce qui correspond à l’alimentation de 51 foyers.
Plus globalement, le Plan Climat de la ville de Paris ambitionne d’ici 2030, de réduire de 50% les émissions de GES et de 35% les consommations. Bénéficiant d’une durée d’ensoleillement relativement élevée et d’un nombre de bâtiments important, Paris souhaite par ailleurs développer un réseau d’énergies renouvelables basé sur l’énergie solaire en repensant l’usage de ses toits. Parmi ses objectifs : remplacer les énergies fossiles et atteindre, d’ici 2050 100% d’énergies renouvelables dont 20% produites localement.
Un premier cadastre solaire lancé en 2013
En 2013, le premier cadastre solaire de France, développé par l’APUR en lien avec la Ville et dans le cadre du programme européen Polis, avait déjà permis d’identifier le potentiel solaire des bâtiments de la capitale. Interactif, ce dernier indique plus particulièrement le niveau d’isolation de chaque bâtiment, calculé à partir de la simulation du rayonnement solaire annuel moyen et en prenant en compte les effets d’ombres des immeubles ou des arbres. Côté particuliers : les habitants de la capitale peuvent également consulter cet outil inédit en France et identifier, grâce à un code couleur, les lieux propices à l’installation de panneaux solaires.