Notre société de consommation a ses avantages comme elle a également ses inconvénients. Cependant depuis quelques années ce sont surtout ses inconvénients qui sont mis en exergue par les consommateurs. Ceux-ci accusent notamment (et à raison) les industriels de privilégier leur chiffre d’affaires au détriment de la qualité des produits qu’ils fabriquent. Cette pratique a été baptisée obsolescence programmée. Et elle est désormais scrutée de très près par les Etats. En Europe par exemple dès 2021 tous les fabricants d’électroménager devront se plier à une règle. Ils devront proposer à chacun de leurs produits 10 ans de pièces de rechange.
Sous peine de se voir infligés de lourdes amendes. Voire un retrait de leur licence d’exploitation du marché de l’UE.
Tout l’électroménager concerné
D’après le texte de loi récemment voté par l’UE, dès 2021, tous les fabricants devront s’ils veulent écouler leur marchandise sur le sol européen, garantir 10 ans de pièces de rechange à cette dernière.
Sont notamment concernés par ce texte de loi les lave-linges, lave-vaisselle ou les frigidaires, mais également tout l’éclairage domestique. Ainsi, cette loi contraint les industriels à fournier aux réparateurs professionnels des pièces de rechange pour chacun de ces équipements pendant une période de 10 ans. Soit la durée de vie dudit produit.
Faciliter la réparation
Le texte de loi s’attaque également à la réparabilité des équipements électroménagers. En effet, il contraint aussi les fabricants à concevoir leurs appareils de telle sorte qu’ils soient aisément réparables avec des outils usuels du quotidien. Exit donc les visses propriétaires et autres accessoires.
Il faudra composer avec des accessoires standardisés et formatés pour faciliter la réparation par le technicien débutant.
Un passage par la case énergie
Le dernier point soulevé par le texte de loi concerne enfin les performances énergétiques des produits électroménagers. Dès 2030 ils seront tous soumis à une nouvelle réglementation de leur consommation énergétique, qui devrait faire baisser de 20 milliards d’euros la facture électrique des Européens.