Le cancer du sein est la première cause de décès de suites d’un cancer en France chez la femme. La rechercher autour de cette maladie est toujours aussi importante, même si les moyens y afférents viennent régulièrement à manquer. Dans l’optique d’améliorer la prise en charge de la maladie et surtout offrir aux patientes quelques années de vie supplémentaires une équipe de chercheurs vient de mettre au point une nouvelle thérapie offrant 70 % de chances de survie. Explications !
Un soupçon d’espoir pour les patientes atteintes de cancer du sein
C’est en marge de la réunion annuelle de l’American Society of Clinical Oncology qu’ont présenté à Chicago les membres d’une équipe de chercheurs internationaux des résultats assez intéressants et prometteurs d’un tout nouveau traitement contre le cancer du sein.
En effet, les chercheurs en question ont découvert que les cancers les plus courants étaient sensibles à certaines hormones sexuelles produites par le corps de la femme, notamment les œstrogènes. Celle-ci sécrétée par les ovaires accélérerait la multiplication des cellules tumorales, ce qui faciliterait le développement de la tumeur et son passage du stade bénin au malin.
Les traitements actuels visent à réduire ou tout bonnement bloquer la production d’œstrogènes. Cependant l’étude menée par des chercheurs en biomédecine a permis de déterminer que l’adjonction d’une molécule à cette thérapie aiderait à accroitre le taux de survie. Il s’agit du ribociclib, un inhibiteur du cycle cellulaire. De manière plus concrète cette molécule bloque la multiplication des cellules.
Un essai clinique probant
670 femmes ont pris part à un essai clinique phase III après avoir été diagnostiquées d’un cancer du sein avancé au stade 4. Cancers résistants au traitements usuels par chimio ou radiothérapie.
Après avoir suivi un traitement par la ribociclib pendant 21 jours il a été constaté une nette régression des cellules tumorales. Voilà de quoi redonner un espoir réel aux patientes atteintes de cette maladie mortelle.