Le classement des 10 villes les plus polluées du monde en 2018 est à peine officiel que l’on apprend d’une récente étude que le nombre de décès liés chaque année à la pollution de l’air était jusqu’à présent sous-évalué. Il y aurait bien plus de morts chaque année que prévu.
La pollution de l’air deux fois plus meurtrière que prévu
Chaque année ce serait 8 millions de personnes qui mourraient du fait de la pollution de l’air. En France 67 000 personnes seraient chaque année concernées.
Les principales causes de ces décès prématurés étant les maladies cardiovasculaires et respiratoires générées par les particules fines de plus en plus présentes dans l’air que l’on respire dans nos villes.
Ce sont en tous cas les conclusions révélées par la revue European Heart Journal. Intéressée par les questions médicales relatives au cœur et aux maladies cardiovasculaires, l’institut attire la sonnette d’alarme à l’heure où les perspectives à venir en matière de pollution atmosphérique sont tout sauf réjouissantes.
Des résultats assez alarmants
Chaque année, le tabac tue environ 7,2 millions de personnes dans le monde. La récente réévaluation de la mortalité liée à la pollution place dont la pollution de l’air devant le tabac. L’air qu’on respire est donc devenu plus impropre à la consommation que du tabac dont le pouvoir nocif a déjà clairement été établi par des dizaines d’études.
En grande partie ce sont les pays d’Asie et d’Afrique qui battent les records de mortalité liée à la pollution. Lorsque l’Europe n’enregistre que 790 000 par an. Cependant l’urgence du moment est de baisser les seuils de pollution afin d’entrainer par effet domino une réaction des États.
Ces derniers sont en effet frileux quand il est question de sortir le carnet de chèque en vue de réduire le taux de mortalité