La cryogénisation est un procédé de refroidissement qui maintient dans un bon état des êtres vivants afin de les ressusciter.

Alors que certaines civilisations imaginaient les sociétés futures avec des voitures volantes, des technologies complexes et la possibilité d’une vie éternelle, l’an 2000 est loin de posséder toutes ses compétences. Bien que des avancées spectaculaires ont eu lieu en médecine ou dans d’autres domaines, il n’est malheureusement pas encore possible de contrer la maladie ou la mort.

Si en France il n’existe que deux choix quand une personne décède (l’incinération ou l’inhumation), aux États-Unis, la cryogénisation est une pratique bien réelle qui fait de plus en plus d’adeptes. Ce procédé qui consiste à faire radicalement baisser la température du corps dans des cuves, permettra peut-être un jour de ressusciter certaines personnes. D’ailleurs, l’expérience récente sur un cerveau de lapin a démontré que les organes refroidis sont vraiment bien conservés.

Un reportage « France 2 » sur la cryogénisation

Stéphane et Leatitia (vidéo ci-dessous) ont fait le choix de donner leur corps à la science. Leur objectif : se faire cryogéniser afin d’espérer pouvoir se retrouver de nouveau ensemble plus tard, quand la science permettra de ramener des personnes à la vie. Puisqu’il est possible de conserver des graines dans un lieu très froid, pourquoi ne pas faire la même chose avec les humains ?

Bien que des progrès ont été effectués dans ce domaine ces dernières années, les chances de réussite sont encore faibles. Mais les technologies risquent d’avoir une importance capitale dans ce procédé: les imprimantes 3D sont révolutionnaires en matière de reproduction organique.

Comment cela fonctionne concrètement ?

En Amérique, quatre organismes proposent la cryogénisation, notamment Cryonics Institute qui défie toute concurrence pour le prix de ce service. À partir de 28.000 dollars (soit 25.000 euros), les personnes peuvent demander de se faire vitrifier le corps après leur mort.

Pour cela, il faut que le défunt soit placé dans un bain de glace juste après son dernier souffle. La circulation du sang doit être maintenue artificiellement pour que la société puisse prendre le patient en charge. Grâce à de l’azote liquide, la température du corps va ensuite diminuer petit à petit, jusqu’à atteindre les -196 degrés Celsius. Les molécules se trouvent ainsi ralenties mais ne gèlent pas ce qui permet une conservation optimale. Cependant, il n’y a aucune certitude quant au résultat de cette méthode: on ne sait pas si la personne pourra se réveiller un jour…

Crédit photo principale : Cryonics Institute

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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