Une vie, une passion. Depuis 2005, Chris Barns Brolga, possède un centre pour venir en aide aux bébés kangourous orphelins dont les mères ont été écrasées par des voitures.
Située à Alice Springs, dans le centre de l’Australie, cette réserve créée grâce aux dons d’amoureux des kangourous peut accueillir jusqu’à 28 jeunes bébés, souvent recueillis alors qu’ils étaient encore dans la poche de leur mère décédée. La carrière de sauveteur de Chris Barns est l’histoire d’une vie. Depuis toujours passionné par l’animal le plus emblématique d’Australie, elle débute en 1989 alors qu’il n’a que 17 ans: « ma première expérience avec un bébé kangourou orphelin appelée Josie Jo m’a fait réalisé que je voulais l’aider et devenir la « meilleure maman kangourou qui soit ». Pour moi, les animaux passent toujours en premier » Depuis, l’homme s’occupe des bébés comme s’il était leur mère.
Le travail d’une vie
La vie de Chris Barns tourne autour de celle des kangourous. « Un kangourou a besoin de beaucoup d’attention et d’un rythme régulier qui ne change pas, je travaille 7 jours par semaine. Quand je passe la nuit chez ma petite amie Tahnee, sa maison est suffisamment proche de la réserve pour que je puisse voir ce qui s’y passe ».
Crédit photo: Instagram – the kangaroo sanctuary
Dans ce refuge, tout est pensé pour les petits bébés kangourou. Pour preuve, la grange est constituée d’un seul lit et d’une gazinière alors que le reste de l’espace est dédié aux bébés: de la nourriture et des endroits pour se reposer ou s’amuser. Amusé, le sauveteur raconte que « quand la BBC est venue filmer, il y avait des souris partout, sur les oreillers ou même dans mon lit ! Mais je ne les ai jamais tuées, j’apprécie les concepts du bouddhisme et nous sommes tous des êtres vivants ».
Pour parvenir à soigner les petits, Chris Barns leur consacre l’essentiel de son temps: il leur apprend à sauter, leur donne six repas à base de lait par jour ainsi que de longues promenades dans l’outback Australien. Avec autant d’attention, les bébés kangourous ont tout pour être heureux. Et ils le lui rendent bien. Souvent, les jeunes petits viennent réclamer des câlins, pour le plus grand bonheur de leur sauveteur, qui les relâchent dans leur milieu naturel une fois qu’ils sont assez grands pour vivre en autonomie.
Crédit photo principale: The Kangaroo Sanctuary Alice Springs