Les tempêtes de neige sur la côte Est des Etats Unis proviennent du réchauffement climatique. Ce dernier les intensifient chaque année, mais les chutes de neige saisonnières pourraient disparaître.

À New-York, les habitants de la ville ont trouvé des noms évocateurs aux fréquentes tempêtes de neige qui sévissent durant l’hiver: « snowmageddon », ou encore « snowzilla »… Des expressions brutales pour décrire des phénomènes de plus en plus violents. Comment s’explique le développement de ces phénomènes météorologiques de grande envergure ?

Grâce à des températures froides mais aussi à un taux élevé d’humidité, la neige se forme. Or, avec le réchauffement climatique, l’eau chaude qui s’évapore au dessus de l’océan Atlantique et qui va rencontrer l’air froid et sec de l’Arctique est plus important, ce qui fini par provoquer une tempête sur la côte Est.

D’après Kevin Trenberth, chercheur au Centre national pour la recherche atmosphérique à Boulder, dans le Colorado, « il est possible que l’Arctique soit moins froid durant de courtes périodes au cœur de l’été dans à peu près 30 ans, mais en hiver, il sera toujours froid. » Il poursuit: « le froid continental continuera donc à se former ». D’après cette analyse, les tempêtes de neige devraient donc s’intensifier.

À terme, la neige pourrait disparaître d’une partie du globe

Cependant, selon Paul O’Gorman, du Massachusetts Institute of Technology, « les chutes de neige extrêmes répondent au changement climatique d’une manière totalement différente des chutes de neige saisonnières ». Pour preuve, il a démontré grâce à un modèle informatique utilisé dans une étude de 2014 que dans les régions du monde où les températures se situent juste en dessous de 0 et qui sont à moins de 1000 mètres au-dessus du niveau de la mer, les probabilités de chutes de neige vont baisser de seulement 8 % en moyenne.

Néanmoins, dans les autres parties du globe, la quantité de neige qui tombe chaque hiver pourrait baisser jusqu’à 65%, ce qui conduirait certains habitants de la Terre à ne jamais connaitre les joies de la neige. D’après le chercheur du MIT, il existe des régions où l’on prévoit des baisses de chutes de neige saisonnières, tandis que l’intensité des chutes de neige extrêmes ne varierait que peu en comparaison, et pourrait même augmenter ».

Aussi, le début et la fin de l’hiver sont susceptibles d’être plus chauds dans l’hémisphère Nord, ce qui ferait augmenter les précipitations. À terme, les chutes de neige vont se faire de plus en plus rare mais les tempêtes extrêmes comme il y a eu à New York en début d’année seront plus intenses.

Crédit photo principale : Pixabay – Jofy88

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