La révolution de l’imprimerie 3D va permettre de modifier les usages jusqu’à des domaines auxquels on ne s’attendait pas. Et oui, la dissection pourrait bien se faire bientôt sur des modèles imprimés en 3D.
D’après cet article paru dans Treehugger, les imprimantes 3D seraient capables d’imprimer des tissus si fins qu’ils seraient capables de recréer un animal artificiellement.
Plus besoin de tuer des animaux pour la dissection? De quoi réjouir les défenseurs des animaux. La « National Anti-Vivisection Society » estime que 6 à 12 millions d’animaux sont disséqués aux Etats-Unis chaque année.
Bart Taylor travaillait comme technicien dans un institut de recherche medical quand il a acheté une imprimante 3D. Lorsqu’il demanda à sa femme biologiste ce qu’ils allaient bien pouvoir faire avec ça, elle émit alors l’idée d’un modèle exact d’animal en 3D. Leur start-up: NecropSynth était née. L’entreprise développe donc des impressions 3D de modèles anatomiques similaires à ceux des êtres vivants pour des applications éducatrices et scientifiques. Ils ont même pour idée de distribuer ces modèles gratuitement pour qui veut les imprimer lui-même.
D’après leur site internet leur but est de:
-Ouvrir l’éducation scientifique à plus d’étudiants
-Faire baisser les prix de l’éducation scientifique
-Réduire l’exposition des étudiants à des produits chimiques dangereux
-Augmenter l’éthique de la biologie en réduisant le nombre d’animaux sacrifiés
Avec la démocratisation des matières plastiques et la baisse de leur coût, Taylor estime que chaque rat ne coûtera pas plus de 2 à 3 dollars là où ils sont vendus 8 à 12 dollars par les entreprises aujourd’hui.
Le couple prévoit même d’imprimer les systèmes nerveux, intestinaux et vasculaires avec des tubes où l’on pourrait injecter des liquides colorés pour mettre en avant leur fonctionnement.
Après les rats, pourquoi pas les grenouilles, autre best-seller de la dissection pour les classes de collège et lycées. Les enfants n’aurait pas alors à subir le traumatisme de découper des animaux et l’invention pourrait bel et bien sauver des millions d’animaux dans le monde.