Au cœur de la polémique depuis plusieurs années maintenant, l’huile de palme continue de faire parler d’elle. Cette fois-ci, elle est pointée du doigt en raison de la menace qu’elle fait peser sur un peuple indigène de Malaisie.
Un peu menacé par la culture de palmiers à huile
Nous l’avons déjà évoqué à plusieurs reprises : la culture d’huile de palme cause d’importants dégâts à la nature et à ses habitants. Mais on oublie souvent que des peuples vivent encore dans certaines forêts, n’utilisant que ce que la nature offre pour se nourrir et survivre. C’est le cas du peuple indigène Orang Asli, qui se trouve en Malaisie. Aujourd’hui, son mode de vie est menacé.
La jungle disparaît au profit des champs de culture, et donc en raison de la déforestation massive. Pourtant, la tribu a besoin de la forêt. Elle y collecte des plantes pour se soigner et pour se nourrir, elle utilise les arbres pour construire des abris… Si leurs vêtements viennent de la ville (qui se trouve à deux heures de route), les membres de la tribu Orang Asli n’ont aucune envie d’y vivre.
Malaisie, numéro deux de la production d’huile de palme
La forêt est aussi essentielle que sacrée pour ce peuple indigène. Pourtant, il devient de plus en plus dur d’y trouver de quoi vivre. Les arbres continuent d’être abattus, ce qui nuit considérablement à la situation des indigènes, et à leur avenir. De leur côté, les sociétés en charge de déforester la Malaisie gagnent du terrain et s’enrichissent, sans tenir compte des peuples qui vivent dans la jungle. Et pour cause : la Malaisie est le second producteur mondial d’huile de palme.
L’avenir des peuples indigènes dans le monde est menacé, en grande partie par la déforestation. Malheureusement, le peuple Orang Asli n’est pas le seul concerné. L’Amazonie est elle aussi touchée.