Notre société moderne est principalement caractérisée par son caractère consommateur et gaspilleur. On consomme plus qu’on ne produit, on dispose de plus de dettes qu’on a de gains mensuels. On consomme plus d’eau que ne peut en générer notre planète chaque année. Même le secteur de la consommation de masse subit de plein fouet cette tendance au gaspillage, comme l’illustre la marque Burberry qui brûle toujours plus d’invendus chaque année.
Burberry tout sauf éco-responsable
Connue pour son emblématique tissu à carreaux, la marque Burberry fait partie de ces grands de la mode et du luxe qui peuvent se permettre quelques fioritures ou bourdes médiatiques. Chaque année en effet, Burberry semble battre son propre record en terme d’articles détruits. Elle est donc tout sauf éco-responsable et ce, peu importe les éloges que lui attribuent quelques bien heureux.
Ce serait ainsi plusieurs milliers d’articles n’ayant pas trouvé preneur qui passeraient chaque année à la trappe des flammes.
Cosmétiques comme textile, tout y passe
C’est un rapport annuel livré en interne par Burberry qui a mis le feu aux poudres. En effet, ce rapport fait mention des quantités astronomiques de produits de ma marque détruits sur l’exercice 2017. L’an dernier Burberry aurait ainsi brûlé pour plus de 31 millions d’euros d’articles invendus. Aussi bien textile que cosmétique, tout y est passé.
Interrogée sur l’affaire en passe de devenir un scandale, Burberry se défend de ne pouvoir se permettre de casser ses prix, afin de ne pas nuire à son image de marque forgée autour du luxe. La marque ne peut donc de ce fait, pas alimenter le circuit de la contrefaçon, ni se retrouver dans les rayons des discounteurs et bradeurs.
Des produits détruits en respectant l’environnement
A défaut de vouloir respecter l’environnement en offrant des produits ayant été fabriqués à partir d’éléments de notre écosystème, Burberry se targue de détruire ses invendus dans le respect strict de la nature.
Concrètement la firme britannique lorsqu’elle est obligée de détruire des produits n’ayant pas trouvé preneur, le fait « de manière responsable et elle continue à chercher des moyens de réduire et revaloriser ses déchets ».
Pour aller plus loin
Si Burberry a décidé de brûler ses produits non écoulés, d’autres marques ont plutôt fait le choix de rémunérer sous forme de bons d’achats, les consommateurs qi rapportent leurs vêtements inutilisés. Il s’agit de la marque britannique John Lewis.