L’eau en France est potable, et les habitants se servent au robinet pour se désaltérer. Et si l’eau n’était pas aussi saine qu’on ne le pense ? C’est une association qui a lancé l’alerte le 17 juillet dernier, affirmant qu’il y avait du tritium dans l’eau potable de 268 communes de l’Hexagone.
Une information inquiétante
L’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO) a tiré la sonnette d’alarme le mercredi 17 juillet dernier. Et pourtant, c’est passé relativement inaperçu. Pourtant, le communiqué est très clair. Le laboratoire affirme que l’eau potable alimentant 6,4 millions de personnes dans notre pays est radioactive. Il y aurait en effet une forte concentration de tritium, un isotope radioactif rejeté par les centrales nucléaires.
Ce sont très exactement 268 communes qui seraient concernés. On parle de l’ouest de la France avec Orléans, Angers, Tours et Nantes, ou encore de l’Île de France. Pourtant, le Ministère de la Santé affirme que les valeurs ne dépassent pas les critères de qualité de 100 Bq/L (Becquerel par litre) fixés par les autorités sanitaires…
Une pollution radioactive constatée
Pourtant, en se penchant sur cette question, on sait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise une valeur guide de 10.000 Bq/L pour le tritium dans l’eau de boisson. Elle estime qu’une eau du robinet contenant du tritium de manière régulière est bel et bien contaminée et peut avoir des conséquences sur la santé de ceux qui la consomment.
Une carte de France des eaux radioactives a été publiée par l’association. Plusieurs zones sont ainsi contaminées, notamment celles qui se situent près de la Saine, de la Loire et de la Vienne. Ce sont bel et bien des cours d’eau qui souffrent du rejet radioactif de certaines centrales nucléaires. Mais les autorités sanitaires semblent affirmer que c’est sans danger pour la population… Qui croire ?