Les scientifiques anticipent les effets de la hausse des température sur les vignes et sur le vin. Pour y remédier, ils développent de nouvelles pratiques viticoles.
De nouveaux enjeux viticoles
Les cépages de demain sont déjà en train d’être élaborés par les spécialistes. Ils portent les noms de Divico N ou encore de Souvignier gris. Ce sont des variétés nouvelles qui présentent une meilleure résistance afin de faire face aux enjeux majeurs à venir : le réchauffement climatique et la réduction de l’utilisation de pesticides dans les vignes.
Selon un expert, le changement du climat nécessite l’utilisation de nouveaux traitements en raison de la pression qui augmente et pourtant, les consommateurs souhaitent moins de produits chimiques et autres pesticides sur leurs produits. Ils font donc face à un paradoxe. C’est pourquoi ces nouvelles variétés de raisin sont une véritable piste sur laquelle les experts portent de grands espoirs. Ils espèrent que cela permettra de concilier ces deux aspects.
Les nouvelles pratiques viticoles sont déjà là
Les écoles ont décidé de prendre les devants et d’adapter leurs formations viticoles. Elles proposent des vendanges plus précoces et soumettent leurs élèves à des mises en situation nouvelles, comme des épisodes de gel intenses. Sur les parcelles, de nouvelles pratiques sont mises en œuvre par les futurs viticulteurs. Mise en place de haies, mise en place d’enherbement…
La formation apprend à créer de l’agroforesterie et des microclimats permettant de générer de la fraîcheur sur les parcelles. Mais aussi à adapter l’organisation du travail en fonction des périodes de vendange. Pour l’heure, d’autres solutions se trouvent encore à l’état d’expérimentation. Mais à terme, elles pourraient permettre de préserver le vignoble bordelais et les autres vignobles français.
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