Hasnaine Yavarhoussen, le PDG du groupe Filatex, a reçu le prix « Paloma de Plata » de l’ONG espagnole « Escuela Cultural de Paz » lors d’une cérémonie organisée le week-end dernier à Séville, en Espagne. Ce prix salue le soutien de Filatex envers l’école du sourire Meraki, l’ONG espagnole qui s’engage à « briser le cycle de la pauvreté à Madagascar » par une éducation de qualité.
Le week-end dernier, le Président-directeur général du Groupe Filatex (entreprise malgache leader dans les énergies renouvelables, les zones franches et l’immobilier) et Président Fondateur du Fonds Yavarhoussen (organisme qui accompagne la diversité de l’art et la culture malgache) Hasnaine Yavarhoussen a reçu à Séville le prix « Paloma de Plata » de l’ONG espagnole « Escuela Cultural de Paz ».
Un prix qui vient récompenser le soutien du Groupe Filatex envers l’école Meraki Smile, située à Antananarivo, la capitale de Madagascar. L’école est gérée par l’ONG espagnole, qui lutte contre la pauvreté à Madagascar en offrant une éducation de haute qualité et en proposant un programme international en anglais et en malgache.
« En tant que PDG du Groupe Filatex, je suis extrêmement fier de notre travail de soutien à l’éducation et au développement de Madagascar par le biais d’organisations caritatives de premier plan telles que la Meraki Smile School. Je me réjouis que notre soutien continu à l’école dans les années à venir permette à davantage d’enfants de recevoir l’éducation qu’ils méritent », s’est réjoui Hasnaine Yavarhoussen sur son profil LinkedIn.
Les investissements de Filatex et de l’école Meraki Smile font écho à la politique nationale. En effet, le président de la République Andry Rajoelina a fait de l’« éducation pour tous » l’un des objectifs centraux de son « Plan Émergence Madagascar » (PEM), plan de développement national qui prévoit la mobilisation des investissements publics et privés, le renforcement du capital humain et l’amélioration de la gouvernance du pays.
Ainsi, le Plan Sectoriel de l’Éducation (PSE) 2018-2022 élaboré par le ministère de l’Éducation nationale de Madagascar, et dont la version finale a été publiée en 2017, considère l’éducation de qualité pour tous comme étant une garantie du développement durable,
Sous l’impulsion d’Andry Rajoelina, les pouvoirs publics ont ainsi entrepris plusieurs actions innovantes pour offrir une éducation de qualité aux élèves, et mené plusieurs initiatives pour accompagner les parents dans l’éducation de leurs enfants. On peut notamment citer la distribution de dictionnaires, kits et manuels scolaires, ou bien la prise en charge par l’État des frais d’inscription au sein de toutes les écoles publiques du territoire.
Le gouvernement a aussi construit plus d’un millier de salles de classes, mis en place de nombreuses cantines scolaires et investi dans les outils de matériels pédagogiques, comme les tablettes numériques.
De plus, 931 établissements scolaires manara-penitra (aux normes gouvernementales établies) ont déjà ouvert leurs portes dans le pays. Il s’agit d’établissements modernes comptant les infrastructures nécessaires (infirmerie, bibliothèque, mini terrain de football, espace de loisirs, tableau interactif…) à une éducation de qualité. Ces écoles ont par ailleurs été réparties dans tout le pays pour offrir une éducation de proximité aux enfants. Objectif : faire en sorte que les élèves n’aient plus à parcourir de longues distances pour se rendre à l’école.
Au-delà des établissements scolaires du primaire et du secondaire, Madagascar a également mis l’accent sur l’université. « Nous devons soutenir nos jeunes car ils sont l’avenir de notre pays. C’est pourquoi nous avons prioriser la construction de 13 universités à travers Madagascar pour leur donner une chance d’avoir accès à un enseignement supérieur de qualité et de proximité après le baccalauréat », a déclaré en juillet Andry Rajoelina, d’après La Tribune Madagascar.
S’il reconnaît que beaucoup de chemin reste à parcourir, le président de la République malgache s’est félicité des avancées de son pays dans la sphère éducative. « Dans le volet de l’éducation, nous avons fait pas de géant », a-t-il précisé lors de la 77ème session de l’Assemblée générale de l’ONU organisée fin septembre dernier.
Durant sa prise de parole, le chef d’État a précisé que « le taux d’accès à l’éducation de base a augmenté de 146% et le taux d’abandon scolaire a été réduit de manière palpable. Nous avons fait de l’éducation une priorité nationale, et nous renouvelons notre engagement à transformer et à redynamiser la vie scolaire et universitaire ».
