Depuis le 1er mars, un nouveau système d’étiquetage des produits électroniques a été introduit en France. Il a fait son apparition dans les rayons électro-ménagers et sème la panique auprès des consommateurs qui n’u comprennent rien. Mais pas de panique, on va tout disséquer et tout vous expliquer à propos de ce nouveau système d’étiquetage qui ne change cependant en rien les performances de vos appareils électroménagers. Zoom sur ce nouveau système d’étiquetage.
Un nouveau système d’étiquetage à comprendre
Si vous avez récemment fait l’acquisition de produits électroménagers, vous avez sans doute dû recevoir non pas une, mais deux étiquettes énergétiques totalement différentes. L’ancienne étiquette qui classait les appareils selon certains critères environnementaux, et le nouveau, qui est entré en vigueur depuis le 1er mars.
Ce sont l’Agence de la Transition Écologique (ADEME) et l’Union Européenne qui sont à l’origine de ce nouveau système d’étiquetage énergétique. Il tient compte de nouveaux critères, dont les capacités énergétiques et l’indice de réparabilité. Et pire, ce nouveau système rend plus complexe les règles pour obtenir la note A.
Comment comprendre ce nouveau système ?
L’étiquette énergétique aide le consommateur à comprendre l’efficience de son appareil électroménager vis-à-vis de la planète. Et avec la multiplication des normes, les notes A+, A++ et consort n’avaient plus de sens. L’UE et l’ADEME ont donc mis au point un système uniformisé d’étiquettes regroupé en 5 catégories :
- Les réfrigérateurs, les congélateurs et caves à vin
- Les lave-vaisselles
- Les lave-linges et lave-linges séchants
- Les téléviseurs et écrans
- Les ampoules LED
Désormais, les appareils notés A+++ se classement dans les classes B ou C. Aucun appareil n’obtiendra pour l’heure la classe A. Cela poussera les constructeurs à innover afin de rendre leurs appareils plus respectueux de l’environnement.