L’Amazonie est considérée comme l’une des rares dernières forêts vierges et poumons naturels de la Terre. Malheureusement, du fait des activités de l’Homme, l’Amazone est de plus en plus en danger. Notamment à cause de la déforestation à outrance qu’y mènent industriels et géants de la distribution ou de la transformation. C’est d’ailleurs le cas du groupe Casino, qui vient d’être épinglé dans l’épineux dossier de l’Amazonie.
L’Amazonie se vide de ses forêts
La déforestation connaît en Amazonie des proportions jamais vues jusqu’à lors. En effet, seulement cette année et malgré la pandémie de COVID-19, le principal poumon de la planète a vu sa déforestation exploser de 92 % entre janvier et août 2020.

Et les chiffres ne sont que minorés, l’ampleur du phénomène ayant dépassé tous les scientifiques à évaluer.
Nous sommes passés en effet en Amazonie d’une vaste étendue verte à perte de vue, à des petites clairières artificielles créées par l’Homme après abattage des arbres.
On estime que des millions d’hectares sont ainsi rasés chaque année pour produire du bois de chauffe, mais aussi des planches et autres types de produits boisés utilisés dans la confection de vos meubles.
Comme bien souvent dans ce type de situations, ce sont des multinationales étrangères qui sont à l’origine de la destruction de l’écosystème de l’Amazonie. Notamment le groupe français Casino, qui y possède des fermes de bœufs.
Qu’est-il réellement reproché à Casino ?
Du fait de sa position d’exploitant fermier local, Casino détient un droit de vigilance qu’il est supposé utiliser en cas de suspicion d’activités illégales dans la zone. Droit que Casino n’a vraisemblablement jamais utilisé. Le groupe devient donc de fait un acteur passif de la déforestation de l’Amazonie.

De plus, Casino aurait rasé 4 500 hectares de forêt afin de laisser place à des pâturages de bovins.