Appréciées des jeunes et souvent utilisées comme alternative au tabac classique, les cigarettes électroniques sont pourtant néfastes, selon les experts de l’Organisation mondiale de la Santé. D’ailleurs, elle en déconseille vivement l’utilisation, notamment pour celles et ceux qui y ont recours pour arrêter de fumer.
Les cigarettes électroniques, l’envers du décor
Si les dangers qu’elles représentent sont moins importants que ceux du tabac, elles n’en restent pas moins nocives et dangereuses. Certains consommateurs avouent d’ailleurs y être devenus accros alors qu’ils l’utilisent pour arrêter de fumer. L’Organisation mondiale de la Santé explique dans l’un de ses rapports que la cigarette électronique est nocive. Elle en profite pour la déconseiller à celles et ceux qui souhaitent arrêter de fumer.

Selon l’organisation, les gouvernements doivent prendre des mesures pour l’interdire ou la réguler, afin d’éviter que les jeunes ne l’utilisent. La cigarette électronique est non seulement addictive, mais aussi nocive en raison des produits contenus dans les liquides qu’elles renferment.
San Francisco l’a déjà interdite
L’OMS pense que les jeunes risquent d’être nombreux à se tourner vers cette solution. En France, ils seraient déjà trois millions à vapoter. Or, les liquides contenus dans les cigarettes ne sont en rien inoffensifs et les experts pensent qu’ils ne sont pas encore suffisamment mesurés. Ils présentent une composition souvent aléatoire et variable, qui comprend des produits dangereux. Un pneumologue précise d’ailleurs que certains d’entre eux contiennent des antigels !

Aux États-Unis, une ville a d’ores et déjà pris des mesures radicales à l’encontre de la cigarette électronique. En Californie, San Francisco a interdit la vente de cigarettes électroniques à titre préventif. Il est fort à parier que d’autres villes et États en viendront à des mesures similaires à l’avenir.