Nos sociétés modernes, globalement polluantes, sont également caractérisées par leur propension à produire sans cesse de nouveaux loisirs. Aujourd’hui, dans les pays les plus riches, les travailleurs aisés s’inquiètent souvent de remplir leur prochain week-end ou leurs prochaines vacances, comme s’il s’agissait d’un impératif catégorique. Quelle nouvelle destination prévoir ? Quelle activité inédite découvrir… ? Les loisirs meublent en grande partie le temps libre des Français en particulier.
Or, toutes les sorties ne se valent pas d’un point de vue environnemental. Indéniablement, un goût prononcé pour le quad thermique, le rallye automobile, la moto sur circuit ou encore l’aviation (ce ne sont que quelques exemples parmi d’autres) s’avérera forcément destructeur pour la planète, en raison d’une empreinte carbone élevé, sans parler des particules fines et autres pollutions émises. Pour faire face à ces activités délétères, tâchons donc de proposer quelques pistes éco-responsables !
Le plogging pour associer sport, bien-être et respect de la planète
Cette activité physique très facile à réaliser nous vient tout droit de Suède. Il s’agit simplement de faire du jogging, potentiellement dans un lieu empreint de nature ou de végétation, mais aussi en pleine zone urbaine, et de se doter d’un sac en vue de collecter les déchets trouvés sur son passage. Cela est très avantageux, aussi bien pour la Terre que pour le coureur : en effet, la monotonie de la course d’endurance est brisée par le désir de repérer visuellement le moindre déchet. Il faut encore y ajouter la satisfaction d’agir en faveur du bien commun et pour le développement durable. Sans oublier l’introduction dans le footing de gestes et attitudes plus variés, puisqu’il faudra se baisser, ralentir, accélérer, mieux coordonner ses mouvements… Et à plusieurs, voire en collectivité, c’est toujours plus motivant.
Le plogging est positif à tous les nouveaux. Pour la planète, il se révèle utile, alors que le fait de faire vrombir des moteurs chaque fin de semaine (par exemple) aurait un effet exactement inverse. C’est aussi une pratique excellente pour la santé de l’individu, aussi bien au plan physique que mental. Voilà de quoi agrémenter votre samedi !
Des jeux éco-friendly
Beaucoup d’activités en famille peuvent être réalisées à la maison ou lors d’un pique-nique, le plus gentiment du monde. Dans cette catégorie de loisirs, nous trouvons par exemple les jeux de société ou de plateau (à condition de bien vérifier l’origine des supports utilisés : merci de bannir à tout jamais les matières plastiques !). Mais peut-être recherchez-vous des sensations un peu plus fortes… ?
À cet égard, pour les véritables amateurs de jeux, nous ne pouvons que vous conseiller de vous pencher sur un top casino sérieux afin de comparer les services de jeu en ligne fiables disponibles dans votre pays. Mais pourquoi jouer en ligne, nous direz-vous ? Tout simplement parce que les établissements « physiques » peuvent avoir une empreinte carbone déplorable. Si nous prenons l’exemple du casino si courant dans les stations balnéaires et thermales, ou encore dans les grandes villes, nous verrons qu’hormis quelques exemples ces lieux de prestige ne communiquent pas vraiment sur leur éco-responsabilité. Et pour cause – et c’est malheureux – ce n’est que rarement là leur principal souci…
Au contraire, en disposant d’un contrat de fourniture en électricité verte, le jeu en ligne (et même les jeux vidéo) s’avère davantage respectueux de l’environnement qu’un bâtiment de haut standing potentiellement chauffé à l’aide d’énergies fossiles – sans même évoquer la pollution induite par le déplacement vers ces lieux.
Et le vélo ?
Tandis que le quad, la voiture et la moto sont des sources avérées de pollution, de plus en plus combattues par les États fiscalisant toujours davantage les énergies dites « fossiles », le vélo est comme la continuité de la course à pied. Par son silence relatif, il a de plus l’avantage de ne pas engendrer de pollution sonore, et se révèle donc être un allié de choix pour découvrir paysages et environnements naturels préservés.
Promenade en bicyclette dans une forêt ou encore VTT en montagne, chacun pourra choisir ce qui lui convient en fonction de son âge, de ses envies et de ses aptitudes. Pas la peine de rechercher la compétition à tout prix : la tranquillité d’un pédalage à son rythme est au contraire très propice à une véritable contemplation de la Création. C’est une activité de plein air qui permet d’apprécier la nature à sa juste valeur, loin des vélodromes couverts…
Terminons sur une note qui déplaira peut-être à plus d’un de nos lecteurs (ou pas). Le tourisme en lui-même est un vecteur essentiel de l’économie de nombreuses nations, à l’instar de la France, de l’Espagne, des États-Unis ou encore de l’Italie. Mais il suppose nécessairement des déplacements sur de longues distances, généralement très polluants, le plus souvent en voiture, en bus et/ou en avion. Pourtant, à cause de son poids économique considérable, on n’incrimine que rarement le tourisme dans l’empreinte carbone de l’humanité, ce qui peut paraître injuste. L’heure n’aurait-elle donc pas sonné de réinventer un tourisme le plus local possible, en mettant fin à la soif de découvertes des hommes sur des espaces disproportionnés ? Dans nos loisirs, donnons la priorité à notre jardin, à notre commune et à notre canton !