Le régime cétogène fait l’objet d’un grand nombre d’études, qui vantent toutes son efficacité contre les crises d’épilepsie et le diabète. Aujourd’hui, on apprend qu’il pourrait aussi aider les patients qui souffrent du cancer.
Les cellules cancéreuses affaiblies par l’absence de glucose dans le sang
Les tumeurs cancéreuses ont besoin de vaisseaux sanguins pour se développer. Ces derniers leur permettent d’attirer l’ensemble des éléments nutritifs qui leur sont essentiels. Et parmi eux se trouve le sucre ! En réduisant le sucre présent dans notre alimentation, on peut mettre un frein aux cellules cancéreuses qui sont littéralement avides de glucose. Pour le docteur Bruno Reynard, qui est nutritionniste à Gustave Rouss, en l’absence de glucose les cellules cancéreuses meurent plus rapidement par chimiothérapie. Pour l’instant, ces tests ont été effectués en culture et sur des souris.
Certaines études recommandent de jeûner quelques jours avant la chimiothérapie pour rendre les cellules cancéreuses plus sensibles au traitement. À travers le monde, de nombreuses études sont en cours afin de déterminer l’efficacité de ce régime alimentaire chez l’homme. Selon d’autres études, priver l’organisme de glucides pour les remplacer par des lipides serait tout aussi efficace. Et ainsi, on évite de priver l’organisme de ses apports caloriques basiques. Il s’agit du régime cétogène.
Le régime cétogène face au cancer
Le principe du régime cétogène est relativement simple. Il consiste à remplacer un maximum de glucides par les lipides. Il faut réduire le sucre et éviter autant que possible d’en consommer, notamment durant les jours qui précèdent le traitement par chimiothérapie. Les résultats semblent varier en fonction de la nature du cancer.
Le régime cétogène présenté en images :
Les patients doivent être accompagnés par l’équipe qui les suit dans le cadre de leur traitement, et ne surtout pas se lancer seuls. Ils pourraient mettre en péril l’efficacité de leur traitement. Néanmoins, ils peuvent éviter tous les produits industriels très sucrés, qui sont peu recommandés pour l’ensemble de la population.