La France connaît un épisode de sécheresse très important. Quarante départements sont toujours concernés et les conséquences de ce phénomène devraient atteindre nos assiettes.
Des rivières et des champs secs presque partout en France
L’ensemble des activités souffrent de la sécheresse en cette fin de mois d’octobre 2018. Les vaches manquent d’herbe fraîche, les poissons recherchent l’oxygène. Les huîtres manquent d’eau. Les élevages de truites sont au plus mal. Les sources d’eau proposent un débit nettement inférieur à la normale. Les aérateurs sont allumés pour limiter les pertes et assurer la production.
Les champs sont secs et certains agriculteurs sont contraints d’utiliser le paillage d’hiver pour nourrir leurs bêtes. Le soleil a brûlé les prairies que le manque d’eau affecte énormément. Cela fait des mois que la pluie se fait attendre. Dans le Cantal, le fromage perd même son appellation d’origine protégée puisqu’il est en avance de trois mois sur le calendrier. En Bretagne, les huîtres végètent à cause du manque d’eau douce et de plancton engendré par la sécheresse. La sécheresse perturbe ainsi leur croissance.
Les fruits d’été s’étendent sur le calendrier à cause de la sécheresse
En règle générale, le produit phare du mois d’octobre est le raisin. Mais cette année, les fruits d’été le concurrencent. Ils tendent à s’offrir une saison à rallonge et occupent encore les étals des marchés. Les champignons sont aussi très difficiles à trouver dans les forêts françaises. Le manque de pluie affecte la saison des champignons et la croissance de ces derniers. Les amateurs attendent avec espoir un retour rapide de la pluie.
Concrètement, la sécheresse pourrait grandement altérer la qualité habituelle des produits : huître, lait, fromage, poisson, fruits, légumes… Elle influe d’ores et déjà sur la quantité produite. Les agriculteurs, les producteurs et les consommateurs espèrent un retour à la normale pour le mois prochain. Mais pour le moment, ils sont encore nombreux à subir la sécheresse de plein fouet.