Beaucoup parmi nous ont déjà croisé la route d’un animal en ville. Sangliers, renards ou insectes : dans les villes, les populations d’animaux sauvages ne cessent d’augmenter. À quoi est dû ce phénomène ?
Depuis toujours dans les villes
Les animaux sont depuis toujours présents dans les villes, mais ces dernières années le phénomène semble s’amplifier. Pour les citadins, il n’est plus rare de devoir cohabiter avec les renards et les sangliers. Ils sont régulièrement aperçus dans les villes. Leurs visites urbaines se font de plus en plus nombreuses, et ce dans différents pays comme la France, l’Allemagne ou le Royaume-Uni.

À Londres par exemple, ce sont les renards qui sont particulièrement visibles. Là-bas, les forêts sont détruites par hectares et les cultures changeantes bouleversent le quotidien des animaux ainsi que leur habitat. La campagne est de moins en moins accueillante. Cette situation les pousse à se rapprocher des villes, et des humains. D’autre part, de nombreuses agglomérations développent leurs espaces verts, ce qui offre de nouveaux refuges aux animaux sauvages.
Le phénomène inverse s’observe aussi
Si certaines espèces s’observent de plus en plus souvent dans les rues et parcs des villes, d’autres en ont totalement disparu. C’est notamment le cas du grillon domestique. Celui-ci a besoin de nourriture et de chaleur pour vivre. De ce fait, les mégots de cigarette sont devenus sa nourriture. Et le métro offre toute la chaleur nécessaire à cette espèce d’insecte. C’est donc en toute logique que le grillon domestique a trouvé refuge dans le métro. Or, la loi Évin mise en place durant l’année 1992 interdit de fumer dans le métro. De ce fait, l’espèce a peu à peu disparu.

Avec une campagne de plus en plus hostile pour les animaux, et des villes qui se végétalisent, il faut s’attendre à ce que de nombreux animaux sauvages viennent vivre en ville dans les années à venir.