Sur la voie principale d’ascension du sommet du mont Blanc, le « couloir de la mort », la montagne s’effrite. Les scientifiques expliquent alors aux vacanciers et alpinistes quelles seraient les répercussions concrètes de ce que l’on appelle le réchauffement climatique.
Des pans de montagne se décrochent
Les conséquences du réchauffement climatiques sont diverses : canicules, sécheresses, fonte des glaciers… Et les montagnes aussi présentent des signes de faiblesse. Des pans de montagne entiers se décrochent dans les Alpes. Des tonnes de roche dévalent les pentes pour s’écraser plus bas.
Les éboulements se multiplient en été, notamment après plusieurs semaines de fortes chaleurs. Cette tendance semble se confirmer au fil des années en montage. Sur le « couloir de la mort », la principale voie d’ascension du plus haut sommet d’Europe, les roches chutent en permanence. Les gendarmes tentent de dissuader les alpinistes et randonneurs en menant des campagnes de prévention. Le danger est bien réel, et il s’accentue.
Les accidents se multiplient en raison de l’instabilité de la montagne
Les alpinistes qui se lancent dans l’ascension du mont Blanc témoignent du danger. Sur le massif, les conditions sont assez particulières. Les secouristes relèvent plusieurs accidents liés à l’instabilité des montagnes. Et ces phénomènes s’observent tout au long de l’année. En haute altitude, le permafrost fond en raison du réchauffement du climat. Il s’agit de la glace qui se trouve dans les fissures des parois. Cela engendre des changements dans la montagne.
Les alpinistes aussi ont dû changer d’approche. On ne peut donc plus pratiquer cette activité comme il y a vingt ou trente ans. L’été, près de la mer de Glace, les experts se relaient afin d’expliquer aux vacanciers les répercussions du réchauffement climatique sur les montagnes. Le sommet du Drus trône tel un emblème des bouleversements du climat. Un gigantesque éboulement l’a totalement modifié.
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