Pays pionnier dans le domaine de l’écologie en général et des méthodes alternatives de production et consommation en particulier, la Norvège donne une nouvelle leçon à ses voisins européens. En effet, ce pays scandinave voit désormais les immatriculations de véhicules électriques se hisser à 50 % des immatriculations nouvelles enregistrées durant l’année écoulée. En somme, plus de la moitié des voitures neuves vendues l’an dernier en Norvège furent des électriques ou des hybrides.
Les énergies fossiles en réel recul
Sur l’ensemble de l’exercice 2017, en Norvège, les véhicules à énergies alternatives ont représenté 52,2 % des ventes de véhicules neufs, contre 40 % en 2016. Parmi lesquels les voitures électriques ont représenté jusqu’à 21 % (dont une minorité de véhicules à hydrogène), les hybrides représentant 31 %.

Le diesel est quant à lui en net recul, puisque seuls 23 % des voitures neuves commercialisées l’an dernier usaient de ce type de carburants. Soit un net recul de 7 % sur une année.
Les modèles les plus plébiscités
Quatre voitures ont connu un succès sans précédent en Norvège l’an dernier. En tête de file, la Volkswagen Golf, de même que la BMW i3, le Rav 4 de Toyota et la Tesla Model X. Les trois premières étant disponibles aussi bien en électrique qu’en hybride, et la Model X purement électrique.
Un bon en avant promu par une politique ambitieuse
Pour inciter les consommateurs à opter pour les véhicules électriques, les pouvoirs norvégiens ont mis en place un certain nombre de mesures. Notamment les places de stationnement gratuites dans tout le pays, de même que les péages urbains gratuits, pour les détenteurs de véhicules électriques.
Entre autres, les pouvoir norvégiens ne s’arrêtent pas là, puisqu’il également question d’avantages fiscaux en direction des possesseurs de voitures propres, les véhicules à essence et diesel étant beaucoup plus lourdement taxés.

En outre, le pays qui – pour rappel – est à l’heure actuelle le plus gros consommateur de pétrole d’Europe de l’Ouest a entamé un long processus administratif et législatif, en vue de la suppression d’ici 2025 des véhicules à moteur thermique dans le royaume scandinave.
Et la France dans tout ça ?
Pour l’heure, l’audace manque encore aux pouvoirs publics Français pour se décider à mettre en place des politiques visant à inciter les consommateurs à se tourner vers les véhicules électriques.
Cependant, il est question d’ici 2040 de stopper net la production de pétrole et de gaz de schiste sur le territoire français.