Capable de rajeunir, de former des clones et de régénérer les parties du corps qu’elle a perdues, la méduse lune serait immortelle, d’après des chercheurs du Caltech.
L’an passé, des chercheurs de la Caltech (California Institute of Technology) avaient découvert que lorsque une méduse lune perd un de ses membres, il ne repousse pas. En revanche, la méduse, réorganise sont corps pour qu’il reste symétrique. D’après de récentes recherches, les méduses lunes auraient également la capacité de « vieillir à l’envers ». En effet, lorsqu’une méduse lune est blessée, celle-ci se déplace vers le fond des océans pour entrer dans un processus de rajeunissement et revient à son état infantile, le polype.
La création d’un polype à partir d’une méduse adulte morte et congelée
Pour ses recherches, Jinru Il, un étudiant en biologie à l’Université de Xiamen, avait congelé puis cultivé le corps mort d’une méduse lune. Trois mois plus tard, un polype était apparu sur le spécimen adulte pourtant sans vie. Cette découverte inattendue, constitue une avancée considérable pour la science puisque la création d’un polype sur un corps mort n’était encore jamais survenue.
Crédit photo: Daily Mail
Une aile de papillon
Semblable à un morceau d’aile de papillon sortant d’un cocon de chenille, le polype observé par le jeune étudiant est finalement devenu un poulpe puis une méduse. Encore plus surprenant, au lieu de mourir les animaux se sont à nouveau transformés en jeune méduse. Et la découverte ne s’arrête pas là puisque chez certaines méduses clonées, des polypes se sont à leur tour formés. En parvenant à revenir au stade de développement, les méduses lunes pourraient donc se régénérer indéfiniment et s’offrir l’immortalité. Une découverte qui pourrait, à terme, permettre aux humains de vivre plus longtemps.
Une méduse lune – Crédit photo: Wikimedia – Dante Alighieri
L’étoile de mer, l’animal à l’ADN qui se régénère à l’infini
Malgré le caractère extraordinaire de cette découverte, ce n’est pas la première fois que les scientifiques découvrent un animal qui semble détenir la clé de l’immortalité. Pour preuve, l’étoile de mer, capable de se cloner, produit un type particulier d’ADN qui ne vieillit pas comme celui des humains.
Les télomères, qui protègent l’ADN dans les chromosomes ont tendance à raccourcir lorsque l’Homme vieillit, ce qui détériore l’ADN et augmente le risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer, de diabète ou de maladies cardiaques. L’étoile de mer en revanche, lorsque qu’elle se clone, produit des télomères plus grands que les anciens, chargés de protéger l’ADN qui ne vieillit pas. Si l’Homme pouvait suivre le même processus, l’être humain pourrait rester jeune toute sa vie.
Crédit photo principale : Wikimedia – Diego Cosenza
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